D’après les spécialistes de la santé mentale, toute personne atteinte de trouble mental a droit à un traitement et nécessite l’écoute, le soutien et la compréhension de son entourage pour mieux s’en sortir. Malheureusement en Guinée au delà du manque de spécialistes et d’infrastructures appropriées pour le traitement de ces personnes, leur discrimination par la population, reste un fait encore plus déplorable.
Selon l’OMS, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ». La santé mentale constitue un droit de l’homme et sa notion recouvre à la fois une dimension individuelle et une dimension collective.
On parle donc de trouble mental quant-il y a une altération majeure, sur le plan clinique, de l’état cognitif, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu. La question de la préservation de la santé mentale, le traitement des troubles mentaux et maladies mentales restent un problème de santé publique en Guinée et qui comporte trois dimensions majeures :
Les troubles psychiques: qui se réfèrent à des classifications et qui correspondent à des troubles de durée variable plus ou moins sévères (Troubles bipolaires, dépression, schizophrénie notamment).
La détresse psychologique: qui peut intervenir lorsqu’une personne fait face à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles.
La santé mentale qui s’intéresse à l’ensemble des déterminants de santé mentale conduisant à améliorer l’épanouissement personnel et le bien-être collectif.
La triste réalité est que beaucoup de personnes ont soufferts et continuent de souffrir de ces trois dimensions qu’on peut aussi appeler signes de trouble mental en portant seuls leur fardeau. Beaucoup de personnes atteintes de troubles mentaux sont victimes de stigmatisation social ce qui fait que la plupart évolue d’étape en étape dans le trouble mental jusqu’à passer à la maladie mentale (follie) et le pire avec une quasi-inexistence de structures publiques spécialisées pour les récupérer et veiller à leur traitement: Pas d’infrastructure (asils pour fous ni de pshycatries..); un manque cruard de médecins spécialisés en santé mentale.
D’où le nombre élevé de personnes errantes et qualifiées de fou dans nos rues de nos jours parcequ’elles ont tout simplement étées incomprises et discriminées tandis que chaque individu atteint de trouble mental a le droit et le besoin d’être écouté, soutenu et orienté. Une réalité triste que fustige ce spécialise :
<<il faut que la population change, il faut qu’on arrête urgemment de stigmatiser les personnes qui présentent des signes d’un trouble mental ou d’une maladie mentale. Ça n’aide pas. Il faut au contraire soutenir et orienté cette composante de la société carrément innocente >> dixite Dr Ousmane TANOU DIALLO coordonnateur adjoint du programme national de la santé mentale.
Il rajoute plus loin que << quand vous constater un changement de comportement chez une personne qui a perdu un investissement, un être chère ou qui est confronté à d’autres problèmes existentiels, ne la rejeter pas. Écoutez plutot la personne la soutenir et l’orienter vers quelqu’un ou un service qui pourrait l’aider afin de lui éviter un succide ou une maladie mentale. Personne n’est à l’abri des altérations de la santé mentale et la santé est une affaire de tous. Chaque composante social a un rôle à jouer pour le bien-être de sa communauté >>.
Actuellement le Programme national de la santé mentale travail d’arrache pieds en vue d’une intégration et vulgarisation de la santé mentale dans nos différentes structures sanitaires. Mais il faudra l’apport des institutions internationales; l’implication de l’état en créant les conditions qu’il faut; une implication de la presse pour son rôle dbien-êter et de sensibiliser et aussi et surtout la population qui doit adopter une attitude favorable à ce problème de santé mentale. On pourra ainsi préserver et sauver des vies.
Morlaye KEITA pour prescrireguinee.info Téléphone +224 610 12 08 05
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