admin – Prescrireguinee.info https://prescrireguinee.info Site d'informations médicales Sat, 30 May 2020 17:25:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://i0.wp.com/prescrireguinee.info/wp-content/uploads/2020/05/cropped-logoprescrireguinee.png?fit=32%2C32&ssl=1 admin – Prescrireguinee.info https://prescrireguinee.info 32 32 168531876 INSOLITE IVOIRIEN : cinq soleils dans le ciel à Fanfala https://prescrireguinee.info/2020/05/30/insolite-ivoirien-cinq-soleils-dans-le-ciel-a-fanfala/ Sat, 30 May 2020 17:25:27 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=70 Les habitants de Fanfala, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, se sont réveillés ce matin du mardi 26 mai 2020, avec cinq soleils au-dessus de leurs têtes. un phénomène inédit qui a des explications scientifiques. C’est l’ancien journaliste et actuel acteur de la société civile, Satigui Koné, qui a donné l’information. « Le village de […]]]>

Les habitants de Fanfala, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, se sont réveillés ce matin du mardi 26 mai 2020, avec cinq soleils au-dessus de leurs têtes. un phénomène inédit qui a des explications scientifiques.

C’est l’ancien journaliste et actuel acteur de la société civile, Satigui Koné, qui a donné l’information. « Le village de Fanfala (région du Folon) s’est réveillé ce mardi avec cinq soleils dans le ciel ». A l’appui, une vidéo où l’on observe un soleil gros dans le ciel, et d’autres « soleils », autrement dit d’autres lumières, beaucoup plus petites, au nombre de quatre, comme dans une sorte de demi-cercle.

Selon un spécialiste qu’Afriksoir.net a joint, qui ne veut pas se risquer d’aller en profondeur sur le sujet, avant d’avoir analysé les images et les vidéos, cela pourrait être un parhélie. Il explique que l’expression désigne de faux soleils ou un soleil double. « C’est aussi appelé oeil de bouc ou chiens du soleil. C’est un photométéore », développe-t-il.

Cinq soleils dans le ciel de Fanfala : explications scientifiques

« Le photométéore est un phénomène optique atmosphérique, lié à celui du halo solaire, consistant en l’apparition de deux répliques de l’image du soleil, placées horizontalement de part et d’autre de celui-ci », selon la définition scientifique. Pour l’heure, le village est pris d’assaut par d’autres habitants du voisinage et les commentaires vont bon train.

Notons que Fanfala est un village du septentrion ivoirien. Il abrite un site archéologique important, que les spécialistes datent de près de 3000 ans avant Jésus-Christ. Ce site a été profané à plusieurs reprises, lors de la rébellion armée des Forces nouvelles de Guillaume Soro. Plusieurs statuettes anthropomorphes et zoomorphes ont été emportées. L’Unesco en a fait un site à protéger.

Le phénomène intervient à quelques jours de la chute du ciel, d’objets métalliques dans plusieurs villes et villages de Côte d’Ivoire. Selon l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire, cela pourrait provenir d’une fusée lancée par les autorités chinoises. Le gouvernement ivoirien s’est montré discret sur le sujet.

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CONSEIL : pourquoi vous devez dormir avec une gousse d’ail sous votre oreiller https://prescrireguinee.info/2020/05/30/conseil-pourquoi-vous-devez-dormir-avec-une-gousse-dail-sous-votre-oreiller/ Sat, 30 May 2020 17:21:24 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=67 L’ail n’est généralement pas utile lors des “occupations en chambre”, mais ce n’est pas ce dont nous allons parler. Ail Historiquement, l’ail a toujours été utilisé pour plusieurs choses. Son usage le plus fréquent était et est la cuisine. Mais d’autres usages plus particuliers étaient combattre la vermine et chasser les démons. Même si ce […]]]>

L’ail n’est généralement pas utile lors des “occupations en chambre”, mais ce n’est pas ce dont nous allons parler.

Ail

Historiquement, l’ail a toujours été utilisé pour plusieurs choses. Son usage le plus fréquent était et est la cuisine. Mais d’autres usages plus particuliers étaient combattre la vermine et chasser les démons. Même si ce n’était que des superstitions, beaucoup de personnes croient que l’ail a des propriétés protectrices. Il est vrai que l’ail dispose d’incroyables propriétés que ce soit en le mangeant ou juste l’avoir dans la chambre. L’un de ces usages dans la chambre n’effraiera pas votre bien-aimé(e) !

Effet calmant

Vous dormirez plus paisiblement et profondément avec une gousse d’ail sous votre oreiller ! Nous sommes d’accord sur le fait que ceci semble étrange mais les substances sulfureuses de l’ail associées à son arôme ont des effets apaisant sur vous. L’odeur de l’ail traverse un peu l’oreiller, ce qui vous aide à vous endormir plus facilement. De plus, il améliore aussi la qualité de votre sommeil. En d’autres mots : vous dormez plus vite et plus profondément ; Que demander de plus ? Placez une ou deux gousses d’ail (avec la peau) sous votre oreiller et vous remarquerez les effets. Vous dormirez comme un bébé ! Et pas d’inquiétude : votre chambre ne sentira pas l’ail lorsque vous vous réveillerez le lendemain et vous non plus. On voudra toujours s’asseoir à côté de vous ! Ça vaut le coup d’essayer, non ?

Boire

L’ail est aussi bon pour d’autres choses. Avez-vous des troubles digestifs, comme des remontées acides ? Buvez un verre d’eau avec un peu d’ail frais dedans. Vous pouvez aussi manger un peu d’ail lorsque vous avez du mal à vous endormir. Prenez une gousse d’ail et ajoutez-la dans un verre de lait chaud et de miel et buvez. Le mélange n’est pas bon, mais ça aide !

Source: Libelle, Gezonder Leven

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FROMAGER : le kapok, une fibre végétale aux utilisations multiples https://prescrireguinee.info/2020/05/30/fromager-le-kapok-une-fibre-vegetale-aux-utilisations-multiples/ Sat, 30 May 2020 17:19:22 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=64 Le kapok est une fibre végétale issue de certains arbres notamment du kapokier ou fromager, dans des zones tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine (Brésil). Au fil des années l’utilisation de cette fibre s’est diversifiée. Les fruits se présentent sous la forme d’une capsule en bois d’une longueur de 20 cm environ, à l’intérieur duquel […]]]>

Le kapok est une fibre végétale issue de certains arbres notamment du kapokier ou fromager, dans des zones tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine (Brésil). Au fil des années l’utilisation de cette fibre s’est diversifiée.

Les fruits se présentent sous la forme d’une capsule en bois d’une longueur de 20 cm environ, à l’intérieur duquel se trouve un duvet végétal très soyeux entourant les graines. À maturité, les capsules s’ouvrent pour laisser apparaître les fibres de couleur blanche ou jaune pâle.

Comme utilisation de cette fibre, l’on peut citer le rembourrage de matelas, oreillers, couettes et coussins. Toutefois, ces dernières années, les tissus récemment proposés ouvrent à de nouveaux usages tels que le prêt à porter, avec des tissus doux et respirant.

En 2018 Flocus, une marque textile basée à Shanghai, a annoncé la production des mélanges de fils durables, des tissus et des garnitures à base de kapok. Les fibres ne peuvent pas être filées seules, mais peuvent être utilisées dans des mélanges de tissus qui peuvent être filés, rendant les tissus résultants plus doux et plus confortables à porter. Plusieurs structures s’y intéressent fortement également.

Jacques ABALO

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PANDEMIE : le regret de Bill Gates, « Je me sens mal »! https://prescrireguinee.info/2020/05/30/pandemie-le-regret-de-bill-gates-je-me-sens-mal/ Sat, 30 May 2020 17:16:16 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=61 Le milliardaire et défenseur à la préparation à une pandémie, Bill Gates a exprimé ses regrets sur le déroulement de la crise liée au coronavirus. Le co-fondateur de Microsoft avait, à plusieurs reprises, mis en garde contre les dangers d’une éventuelle pandémie comme le coronavirus pour la santé et l’économie mondiale, la décrivant les années […]]]>

Le milliardaire et défenseur à la préparation à une pandémie, Bill Gates a exprimé ses regrets sur le déroulement de la crise liée au coronavirus.

Le co-fondateur de Microsoft avait, à plusieurs reprises, mis en garde contre les dangers d’une éventuelle pandémie comme le coronavirus pour la santé et l’économie mondiale, la décrivant les années précédentes comme la menace qui le tient éveiller toutes les nuits.

« Si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes au cours des prochaines décennies, il s’agira très probablement d’un virus hautement infectieux plutôt que d’une guerre. Pas des missiles, mais des microbes;», avait déclaré Gates lors d’une conférence TED 2015.

Mais maintenant, Gates a exprimé son regret que ses avertissements n’aient pas été entendus. « Je me sens mal », a-t-il déclaré au Wall Street Journal. « Tout l’intérêt d’en parler était que nous pouvions agir et minimiser les dégâts. » Il souhaitait que les avertissements que d’autres personnes et lui avaient donnés « conduisent à une action mondiale plus coordonnée.»

Gates a vivement critiqué la réponse du gouvernement américain au coronavirus, avertissant que «l‘agent pathogène une fois en un siècle» coûterait des milliards de dollars au pays. Le WSJ a déclaré que Gates avait même averti le président américain Donald Trump de la nécessité de se préparer lors d’une réunion avec lui pendant la campagne électorale.

Le milliardaire a également promis des milliards pour trouver un vaccin, après avoir exécuté une simulation de coronavirus en 2019, qui a averti qu’un tel virus pourrait tuer 65 millions de personnes. « J’y consacre des centaines de millions de dollars« , a déclaré Gates cette semaine. Mais c’est vraiment une affaire gouvernementale, tout comme le budget de la défense est là pour aider à faire éclater une guerre.

«J’espère maintenant que les dirigeants du monde entier, qui sont responsables de la protection de leurs citoyens, tireront les leçons de cette tragédie et investiront dans des systèmes pour prévenir de futures épidémies.» La pandémie de coronavirus a jusqu’à présent tué 328 000 personnes, dont 93 800 en Amérique.

Source : Benin Times

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ZIMBABWE : la BAD apporte une subvention de 13,7 millions USD https://prescrireguinee.info/2020/05/30/zimbabwe-la-bad-apporte-une-subvention-de-137-millions-usd/ Sat, 30 May 2020 17:13:39 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=58 Zimbabwe : la Banque africaine de développement apporte une subvention de 13,7 millions de dollars pour renforcer le système de santé et la lutte contre la pandémie de Covid-19 L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 13 […]]]>
Zimbabwe : la Banque africaine de développement apporte une subvention de 13,7 millions de dollars pour renforcer le système de santé et la lutte contre la pandémie de Covid-19
L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 13 mai à Abidjan, l’octroi d’une subvention de 13,7 millions de dollars au Zimbabwe pour le financement de sa réponse à la pandémie du COVID-19.L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe. Les fonds, qui proviennent de l’instrument de soutien à la transition du Fonds africain de développement (FAD 14), seront affectés au projet de réponse au Covid-19 (CRP) du Zimbabwe, dont l’objectif consiste à atténuer l’impact de la pandémie dans un pays confronté à de nombreux défis économiques et sociaux.

L’appui permettra notamment de fournir une protection vitale immédiate à des intervenants en première ligne, en particulier le personnel de santé, et d’améliorer l’Indice de sécurité sanitaire mondiale du pays à la suite de l’apparition de la pandémie.

Les interventions seront ciblées sur 15 zones urbaines, densément peuplées, autour de Harare, la capitale, sur ses townships périphériques ainsi que sur des installations sanitaires sélectionnées dans d’autres régions du pays.

Les activités, qui seront menées dans le cadre du projet, visent à renforcer les protocoles de prévention et de gestion du Covid-19 à destination du personnel de santé et des populations dans des régions ciblées et à accroître l’accès aux installations de lavage des mains à Harare, dans les townships périphériques et dans d’autres régions touchées.

Le projet fournira également du matériel médical et des trousses de tests en laboratoire contre le virus, des équipements de protection individuelle (EPP), des installations de lavage des mains alimentées grâce à la rénovation et à l’aménagement de puits artésiens, et une formation pour le personnel de santé au niveau communautaire portant sur les protocoles de prévention contre le Covid-19 et la gestion des cas de contamination.

Plus de 680 000 personnes seront bénéficiaires de ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Organisation mondiale de la Santé et réalisé par le ministère de la Santé et du bien-être de l’enfance du Zimbabwe. Il s’appuiera sur des activités contribuant au renforcement des capacités du système de santé déjà en cours, tout en protégeant les moyens d’existence des populations vulnérables du pays, même à la fin de la pandémie.

Le Zimbabwe est affecté par une dégradation de sa vulnérabilité, accentuée par la pandémie de Covid-19. Comme beaucoup d’autres nations à travers le monde, le pays a réagi en mettant en place un grand nombre de mesures visant à contenir la propagation du virus, notamment des limitations à la circulation des personnes et le respect d’un éloignement sanitaire minimum dans les lieux publics tels que les centres commerciaux et les transports publics. L’actuel confinement appliqué au niveau national comprend la fermeture des écoles, la limitation des déplacements, l’application d’horaires restreints pour les activités professionnelles et la fermeture des débits de boissons, des restaurants et des églises. Les rassemblements publics ont été limités à 50 personnes.

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a déjà approuvé, le décaissement de deux millions de dollars sous forme d’aide d’urgence à l’Organisation mondiale de la Santé, pour renforcer sa capacité à aider les pays africains à maîtriser la pandémie et à en atténuer les effets. La Banque a également mis en place une Facilité de réponse rapide au Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains destinés non seulement aux États mais aussi au secteur privé.

 

Source : APO Group pour JMI

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FRIA : deux nouveaux cas de coronavirus confirmés https://prescrireguinee.info/2020/05/30/fria-deux-nouveaux-cas-de-coronavirus-confirmes/ Sat, 30 May 2020 17:08:12 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=55 Ce sont deux nouveaux cas de coronavirus qui viennent d’être confirmés au compte de Fria. Au fait dans le cadre du fonctionnement prochain du centre de traitement épidémiologique que réalise RUSAL à Fria, des agents de santé ont été recrutés pour aller suivre une formation à Kindia et, c’est parmi ces agents que deux cas […]]]>

Ce sont deux nouveaux cas de coronavirus qui viennent d’être confirmés au compte de Fria.

Au fait dans le cadre du fonctionnement prochain du centre de traitement épidémiologique que réalise RUSAL à Fria, des agents de santé ont été recrutés pour aller suivre une formation à Kindia et, c’est parmi ces agents que deux cas au covid19 ont été détectés.

« C’est malheureusement vrai ! Deux nouveaux cas testés positifs au coronavirus viennent d’être détectés. Je ne serai pas long puisque je n’ai pas encore tous les éléments. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on a deux nouveux cas positifs. Il agit de deux de nos agents partis récemment en mission de formation à Kindia. » regrette  le directeur préfectoral de la santé.

Il faut rappeler que le bilan total avec ces deux nouveaux cas est porté à vingt cas confirmés de covid19 et 104 contacts.

Respectons les gestes barrières pour nous protéger et protéger nos concitoyens.

Bokhidi KENDE pour JMI

JMI Copyright © JustinMorel.Info

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DEUXIEME VAGUE : L’OMS met en garde contre une deuxième vague de coronavirus dans le monde: « Le danger n’est pas passé » https://prescrireguinee.info/2020/05/30/deuxieme-vague-loms-met-en-garde-contre-une-deuxieme-vague-de-coronavirus-dans-le-monde-le-danger-nest-pas-passe/ Sat, 30 May 2020 17:05:59 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=52 Selon la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Russie Melita Vujnovich, après la première vague de la pandémie de coronavirus, une seconde pourrait suivre. Celle-ci estime que les précautions doivent continuer afin de garder la situation sous contrôle. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya24, Melita Vujnovic, représentante de […]]]>

Selon la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Russie Melita Vujnovich, après la première vague de la pandémie de coronavirus, une seconde pourrait suivre. Celle-ci estime que les précautions doivent continuer afin de garder la situation sous contrôle.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya24, Melita Vujnovic, représentante de l’OMS en Russie alerte sur une nouvelle vague du nouveau coronavirus. D’après elle, la première vague de la pandémie de Covid-19 pourrait être suivie d’une seconde.

Un danger encore là ?

Elle a mis en garde tous les pays contre un assouplissement irréfléchi de la quarantaine. Selon Melita Vujnovic, « il est très important que toute la population comprenne que le danger n’est pas passé ».

Il existe en effet toujours un risque de contamination par le coronavirus, a-t-elle soutenu. En outre, elle recommande la poursuite des précautions à prendre pour endiguer la pandémie.

La quarantaine doit être poursuivie malgré la difficulté à la faire appliquer

Même si l’OMS comprend que la quarantaine n’est pas évidente à faire respecter, sa représentante a souligné que si la situation devenait incontrôlable, cela risquerait d’augmenter la mortalité.

Selon le dernier bilan de l’Université Johns-Hopkins, plus de cinq millions de personnes ont été contaminées par le coronavirus dans le monde. Le nombre de décès a dépassé les 328.000.

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FRIA FETE RAMADAN : la parade dans l’insouciance totale https://prescrireguinee.info/2020/05/30/fria-fete-ramadan-la-parade-dans-linsouciance-totale/ Sat, 30 May 2020 17:01:51 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=49 Dans la cité de l’alumine la fête de ramadan a été célébrée dans une totale insouciance face à la maladie et, cela s’est étendu au lendemain de la fête. Des nuées de jeunes et d’adultes  par endroits se sont amassées dans tous les coins de rue de la ville, sans masques, sans respect de la […]]]>

Dans la cité de l’alumine la fête de ramadan a été célébrée dans une totale insouciance face à la maladie et, cela s’est étendu au lendemain de la fête.

Des nuées de jeunes et d’adultes  par endroits se sont amassées dans tous les coins de rue de la ville, sans masques, sans respect de la distanciation sociale ou le lavage des mains. Des centaines d’enfants en groupes ont vadrouillé de familles en familles pour demander l’aumône « salimafo », en dépit de plusieurs cas de coronavirus confirmés et, des cas les plus récents à trois jours de la fête!

Toute cette parade s’est déroulée dans l’indifférence totale des autorités communales, préfectorales et sanitaires qui  n’ont pipé mot pour mettre en garde les citoyens face à la violation des gestes barrières.

Alors, il faut craindre la propagation de l’épidémie dans la cité, déjà fortement touchée. Attendons de voir les quatorze jours prochains, période dite d’incubation de la maladie avant la manifestation des signes cliniques de la maladie.

Hussen MORY pour JMI

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CORONAVIRUS : Kindia enregistre un décès et six cas confirmés https://prescrireguinee.info/2020/05/30/coronavirus-kindia-enregistre-un-deces-et-six-cas-confirmes/ Sat, 30 May 2020 16:59:59 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=46 Après la capitale Conakry et la province de Fria, la préfecture de Kindia est le troisième foyer de la pandémie en Guinée. Avec sept cas confirmés dont six hospitalisations et un décès, le comité de riposte est à pied d’oeuvre pour endiguer la pandémie dans la circonscription. Au sortir de la réunion de crise de […]]]>

Après la capitale Conakry et la province de Fria, la préfecture de Kindia est le troisième foyer de la pandémie en Guinée. Avec sept cas confirmés dont six hospitalisations et un décès, le comité de riposte est à pied d’oeuvre pour endiguer la pandémie dans la circonscription.

Au sortir de la réunion de crise de ce lundi 19 mai, le directeur préfectoral a dressé le bilan de la situation de son département :  » Kindia  a enregistré son premier cas du coronavirus, alors il s’agissait d’un religieux (imam d’une grande mosquée que le dps n’a pas dévoilé l’identité)  qui est décédé. C’était une préoccupation de tout le monde, du personnel de la santé et même les responsables de la ligue islamique de faire le prélèvement étant donné qu’il était déjà décédé. C’est ce prélèvement qui a été fait et le résultat qui a été communiqué par le CREMS, a relevé qu’il était positif au  covid-19. Donc, avec la préfecture, nous avions organisé la réunion de crise après l’annonce de  ce résultat.

Au cours de cette réunion, il a été décidé de faire une investigation autour des contacts du cas positif. Tout simplement parce que le cas positif a eu des contacts et, avec les investigations deux cas ont été confirmés,   mais qui ont été testés négatifs. Et deux autres parmi ces contacts ont été testés  positifs. Ce qui fait,  au niveau de la commune quatre cas positifs.

Ce qu’il faut noter au niveau du CREMS, ils ont essayé de faire un contrôle de routine de leurs travailleurs dans l’intention de voir ceux qui sont positifs ou qui ne le sont pas.  Parce qu’actuellement, chacun doit connaître le statut de celui avec qui vous vivez. C’est ce qui fut fait au niveau du CREMS et un cas positif y a été  avéré.

Après les investigations dans la famille de celle qui est positive, il y avait un seul cas positif. Ce qui complète le nombre de cas dans la préfecture de Kindia à sept (7), dont 6 hospitalisés au CREMS pour leur traitement et un décès » a fait  savoir Dr Mory Togba.

À noter que celui qui est décédé est un imam dont l’identité est gardée confidentielle par les autorités sanitaires, pour raison dites professionnelles malgré la psychose qui s’est emparée de la cité de Manga Kindi.

Bokhidi KENDE pour JMI

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Covid-19 : un médecin guéri de la pandémie témoigne https://prescrireguinee.info/2020/05/30/covid-19-un-medecin-gueri-de-la-pandemie-temoigne/ Sat, 30 May 2020 16:55:10 +0000 https://prescrireguinee.info/?p=43 Le nombre de malades souffrant  de la Covid-19 ne cesse de grimper dans notre pays, à mesure que les jours s’égrènent. Mais on compte aussi un nombre important de guéris de cette maladie avec une létalité très faible. Dr Aly Fancinadouno, chef de section Etudes et Stratégies au BSD, du ministère de la Santé fait […]]]>

Le nombre de malades souffrant  de la Covid-19 ne cesse de grimper dans notre pays, à mesure que les jours s’égrènent. Mais on compte aussi un nombre important de guéris de cette maladie avec une létalité très faible. Dr Aly Fancinadouno, chef de section Etudes et Stratégies au BSD, du ministère de la Santé fait partie des personnes guéries de cette maladie. Mais durant son séjour au centre de traitement de Donka, il a constaté assez de failles qu’il partage avec nos lecteurs dans cet entretien.

Guineenews© : Est-ce que vous savez comment est-ce que vous avez contracté ce virus ?

Dr Aly Fancinadouno : Je ne saurais vous dire avec exactitude comment, quand et auprès de qui j’ai été infecté par ce virus. Nous bougeons dans des véhicules de circulation en commun et nous travaillons aussi dans le service public, nous sommes en famille, en communauté. Aujourd’hui les recherches continuent pour que l’on sache toutes les voies de contamination. Mais à mon avis, pour le cas spécifique de Conakry, la première chaîne de contamination c’est les véhicules de transport. Même si on dit c’est trois personnes qui occupent les taxis,  tu ne connais pas le statut de celui qui est descendu et il est prouvé que le virus peut résister sur une surface entre 3 et 8 heures, selon l’environnement. Vous vous imaginez, ici ils demandent aux personnes testées positives à se rendre à l’hôpital sans mesure d’accompagnement, c’est dire que si ces derniers n’ont pas de moyens de locomotion, ils empruntent les transports publics.

Guineenews© : C’est après avoir senti les symptômes que vous vous êtes rendu à l’hôpital ou c’est parce qu’un de vos proches a été déclaré positif ?

Dr Aly Fancinadouno : J’ai été malade de façon subite, la maladie n’a pas été progressive. J’ai eu tous les signes en même temps : des maux de têtes, des douleurs articulaires, de la fièvre, j’ai même ressenti le signe typique de la méningite, et après je me suis dit que ce sont les signes de Covid19. J’ai appelé un ami parce que le 115 ne passait pas, ça ne passe d’ailleurs toujours pas, cet ami m’a amené à Donka où j’ai fait le test et après avoir fait le test, j’ai demandé moi-même qu’on m’hospitalise mais malheureusement ce jour, il n’y avait pas de place même pour les malades confirmés. Voyant donc tous les signes, je suis venu me confiner à la maison, tout en informant ma famille et en leur demandant de s’éloigner de moi. Mais en rentrant à la maison, je suis passé par la pharmacie acheter de la chloroquine et de l’azithromycine. Et dès que j’ai pris les produits ma fièvre de 40 degrés a chuté et les autres signes ont progressivement diminué.

Guineenews© : Vous êtes resté combien de jours à la maison avant d’obtenir les résultats ?

Dr Aly Fancinadouno : L’ANSS ne m’a appelé qu’au dixième jour après mon test, aux environs de 22 heures, j’étais déjà hospitalisé à Donka en train de suivre mon traitement. Donc comme je le disais, tout en attendant mes résultats, j’ai continué à prendre la cure pendant 6 jours et pendant tout ce temps j’appelais l’ANSS pour avoir mes résultats, en vain. Au septième jour, j’étais hyper fatigué et désespéré, j’ai appelé un jeune médecin et je lui ai dit que je n’ai pas encore mes résultats mais je pense avoir la covid. (…). J’ai décidé donc sans résultats de me rendre à Donka. Arrivé là-bas, une connaissance qui est dans la gestion des résultats, m’a appelé pour me dire que mon test est positif.

Heureusement que j’étais déjà à Donka. Donc c’est au dixième jour que j’ai eu mes résultats avec l’ANSS. Imaginez que je n’avais pas commencé le traitement moi-même. Après donc confirmation, j’ai appelé la Croix rouge qui est venu désinfecter ma maison et celles des voisins et ma famille a été mise en quarantaine.

Guineenews© : Et comment s’est passé la prise en charge à Donka ? 

Dr Aly Fancinadouno : Alors arrivé à Donka, comme ce n’est pas l’ANSS qui m’a appelé, je me suis présenté en leur disant que je suis positif, j’ai besoin d’être hospitalisé. Ils m’ont donné une cabine au troisième étage mais j’avoue que ça n’a pas été facile. J’ai passé 48 heures sans médicaments, en ce moment il y avait une rupture de chloroquine. C’est un jeune médecin qui est venu me donner du zinc. Au troisième jour, ils m’ont emmené une dose d’azithromycine et de chloroquine que j’ai continué à prendre parce que moi-même j’avais commencé à prendre la cure. J’ai fait 3 semaines à Donka avant que mon test ne soit révélé négatif.

Guineenews© : En dehors de ce que vous venez de citer, à savoir le retard dans la délivrance des résultats du test, la rupture de médicaments, quels autres manquements avez-vous constatés dans ce centre ?

Dr Aly Fancinadouno : Vous savez je suis d’abord médecin, en plus je travaille au ministère de la Santé, au bureau d’études. Ça me donne l’opportunité de faire des constats clairs pour ce qui est de la gestion d’un hôpital en temps normal, parce que c’est mon domaine. Du point de vue organisation, il faut dire que ce n’était pas fameux. Pendant mon séjour, l’environnement d’hospitalisation n’est pas favorable pour gérer une épidémie. Si pour un hôpital qui fonctionne normalement, on constate un manque de propreté, il faut dire que les malades sont exposés à d’autres infections.

Pour le cas spécifique de Coronavirus, une maladie épidémique, il y a des règles d’hygiène qui sont imprescriptibles : la désinfection systématique des locaux. Il est préconisé que lorsqu’un malade sort d’une salle d’hospitalisation, que cette salle soit désinfectée. Il y a des hygiénistes pour ça. Mais je vous avoue, quand moi j’arrivais à Donka, la salle dans laquelle j’ai été admis avait fait 10 jours sans être nettoyé. Les malades que j’ai trouvés là-bas, m’ont témoigné cela et  je l’ai constaté moi-même.

Je suis descendu pour demander à ce qu’on m’aide pour nettoyer la salle. Les efforts sont faits mais jusqu’à présent ce sont les malades qui demandent à ce qu’on nettoie la salle. Et puis les malades peuvent sortir guéris d’une salle, mais ils attendent qu’il y ait un nouveau malade pour venir changer les draps.

Je sais que les gens sont en apprentissage malgré qu’on ait géré Ebola, mais des efforts doivent être faits sur l’organisation, le suivi des malades, la propreté parce que je vous dis que les toilettes étaient bouchées. Le travail le plus important dans un centre épidémiologique c’est l’hygiène. En plus, le minimum qu’on puisse faire pour les malades, c’est de mettre la moustiquaire au niveau de leurs lits parce que ce ne sont pas toutes les salles qui sont climatisées, et aussi il n’y a pas de grillage au niveau des fenêtres alors qu’il y a plein de moustiques à Donka, vous ne pouvez pas imaginer.

De l’autre côté, il y a trop de malades à Donka, l’espace est devenu trop réduit,  il faut qu’on désengorge Donka. En plus, on continue de mettre les nouveaux et les anciens malades ensemble et pour le moment, on a dit qu’il n’y a pas d’immunité rassurée. De l’autre côté, il y a des malades qui font beaucoup de temps à Donka à cause du retard des résultats. Il arrive qu’on prélève deux personnes au même moment, l’un reçoit  tandis que l’autre continue d’attendre son résultat.

Le personnel aussi est en sous nombre. En plus, les responsabilités ne sont pas établies. Par exemple, quand le dossier du malade est établi, il est important qu’on ne revienne pas sur certaines informations. Mais si chaque infirmier doit vous demander votre prénom, votre âge, votre numéro de téléphone, c’est que ça ne va pas. C’est comme si il n’y a aucune transmission de l’information entre les équipes entrantes et sortantes. Et on est en train de travailler sur ça parce qu’ALIMA qui gère ce centre  écoute beaucoup.

Guineenews© : Le personnel est en sous nombre,  vous l’avez dit tantôt, mais est-ce que ceux qui sont à Donka répondent aux critères pour gérer une épidémie ?

Dr Aly Fancinadouno : En Guinée, on a un système hospitalier très organisé. Il y a le service des maladies infectieuses, le service de médecine interne, la pneumologie, la cardiologie etc, mais comme la prise en charge n’est pas faite selon le schéma hospitalier, il va s’en dire que le chef de service des maladies infectieuses bien qu’il soit maître de conférence agrégé, ne peut pas avoir l’autorité sur les gens qui travaillent là-bas. Ça c’est un manquement grave.

Et je le dis haut et fort la prise en charge médicale relève du domaine scientifique, ce n’est pas du hasard. Les professeurs, les chefs de services, connaissent qui sait faire ceci et qui doit faire cela, c’est vrai qu’il y a des épidémiologistes qui viennent en appoint mais la prise en charge médicale, hospitalière depuis l’entrée du malade, jusqu’à sa sortie, doit être assurée par des scientifiques et nous avons des compétences pour cela.

Recruter quelqu’un qui n’est pas du domaine des maladies infectieuses, qui n’a jamais travaillé dans un hôpital, pour venir distribuer des comprimés, ce n’est pas cela la prise en charge.  Donc la réorganisation de la prise en charge médicale est pour moi extrêmement importante, il faut que la priorité soit scientifique. En maladie infectieuse, nous avons au moins 3 professeurs, mais ils sont dedans comme des simples partenaires et non comme des décideurs, et ça moi, je pense que ce n’est pas normal.

Guineenews© : Mais il y a un comité scientifique qui a été mis en place…

Dr Aly Fancinadouno : Le comité scientifique a commencé à faire du travail, à faire des recommandations mais je pense que parmi les recommandations, ils ont fait cas du volet que je viens de parler, la réorganisation de la prise en charge médicale. Parce que la gestion de la Covid-19, ce n’est pas seulement de donner la chloroquine et l’azithromycine, des gens viennent avec des statuts et antécédents différents ; certains ont des maladies cardiaques, rénales, des hépatites, donc c’est l’ensemble de toutes les spécialités, dans un staff médical polyvalent qui doit prendre en charge la Covid19. Vous ne pouvez pas imaginer qu’un malade rentre à l’hôpital et qu’il sorte trois semaines après, sans avoir un bilan, même une goûte épaisse, hors les gens meurent des complications d’autres maladies que de la Covid19 elle-même.

Guineenews© : Il y a plusieurs patients qui se plaignent des infirmiers. Selon certains, ils viennent une fois par jour pour vérifier l’état de santé des patients. Quel est votre constat sur cet état de fait?

Dr Aly Fancinadouno : Je ne connais pas beaucoup comment l’emploi du temps du personnel soignant a été élaboré. Je ne connais pas le nombre d’équipes qui font le roulement en 24 heures. Vous savez toute personne qui voit le malade, doit s’habiller de façon sécurisée, avant de monter et quand vous portez ces tenues en caoutchouc, vous ne pouvez pas rester dedans pendant deux heures, ça vous déshydrate complètement. Tout ça peut retarder les visites.

Donc il est important qu’il y ait trois équipes qui tournent par jour pour que chacun puisse travailler et se reposer. Il y a un numéro de flotte mais ce n’est pas tout le monde qui le connait, s’il était connu, ça faciliterait le travail. Mais la réactivité n’est pas encore là, il faut se dire la vérité (…)

Vous savez le premier médicament d’un malade, c’est la communication du personnel, l’assurance, on ne peut pas traiter des malades comme des moins que rien sans communication. C’est notre sacerdoce. Mais dans toute corporation, il y a le professionnel mais il y a l’éducation morale de chacun aussi. Il y a des gens qui ont choisi le métier d’infirmier pour être serviable, donc ces gens-là ne montent jamais les escaliers en marchant, ils courent. D’autres par contre, ça ne les dérange pas de marcher 1 heure entre le premier et le troisième étage. Pour la prise en charge, moi je dirais qu’on doit explorer davantage les malades.

Guineenews© : Brièvement étiez-vous satisfait du point de vue de la nourriture, parce qu’on a entendu beaucoup de malades se plaindre ?

Dr Aly Fancinadouno : Moi j’ai toujours conseillé aux gens de manger ce qu’ils gagnent, parce qu’on ne peut pas faire des repas individuels au goût de chacun. Il n’y a pas de norme standard pour un petit déjeuner ou déjeuner. Il y a aussi des possibilités que votre famille vous amène des repas de dehors, si vous n’êtes pas satisfaits de la nourriture distribuée. De toutes les façons, les gens vont toujours se plaindre, mais il faut reconnaître qu’il y a eu des efforts énormes du point de vue amélioration de la nourriture. Avant que je n’arrive à Donka, j’avais eu des échos. Mais pendant les 21 jours que j’y ai passé, j’ai vu une forte amélioration. Et il faut remercier les gens qui font des dons de part et d’autre.

Guineenews© : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant votre séjour à Donka ? 

Dr Aly Fancinadouno : C’est la solidarité entre les malades. Je vous l’ai dit, les équipes médicales peuvent retarder pour venir dans les salles et il n’y a pas de flotte connue de tous pour leur dire qu’il y a une situation grave dans une salle. Ce sont les malades qui sont capables de bouger qui descendent pour chercher les équipes. La plupart du temps, ce sont les malades qui partent chercher les draps pour les mettre au lit. Parfois on leur crie dessus mais cela ne les découragent point. Donc pour moi, c’est l’engagement de tous les malades qui m’a vraiment marqué.

Guineenews© : Parlant de suivi des contacts, est-ce que l’ANSS a convoqué les membres de votre famille pour un test après que vous ayez été déclaré positif ?

Dr Aly Fancinadouno : Quand j’ai été testé positif, j’ai dit à l’ANSS que j’ai 8 membres au sein de ma famille, mais ma famille n’a pas été investiguée. C’est une infirmière du site de Donka, de façon volontaire à cause de nos relations personnelles, qui venait souvent pour les suivre. Alors que si nous voulons limiter la propagation de cette maladie, il faut de l’investigation et il faut qu’on fasse aussi le traitement communautaire. Il y a des gens responsables qui sont testés positifs et qu’on peut confiner chez eux, si toutefois ils ne présentent pas de signes graves.

Ça évite qu’ils continuent à occuper des places, alors que des malades graves peinent à avoir de la place pour être hospitalisés. Il y a des gens qui sont positifs mais qui ne présentent pas de signes, ceux-là, on peut les soigner chez eux avec un suivi régulier.

Guineenews© : Après votre hospitalisation à Donka, avez-vous été victime de stigmatisation ?

Dr Aly Fancinadouno : Je ne peux pas le savoir, parce que je suis toujours avec ma petite famille, je me déplace moins et je ne suis pas trop en contact avec les gens. Seulement je sais que mes voisins étaient très contents de me revoir, d’ailleurs ils n’ont pas manqué de m’appeler pendant tout mon séjour à Donka. J’ai eu beaucoup de soutiens sur le plan professionnel, familial, relationnel, ce, de l’intérieur comme de l’extérieur.

Guineenews© : Etant du corps, avez-vous un conseil à prodiguer au comité de gestion de la prise en charge de Donka ?

Dr Aly Fancinadouno : vous savez, la Covid19 est venue surprendre tout le système de santé, donc la Guinée n’est pas une exception en termes de mauvaise qualité de la prise en charge. Ce qui fait la différence entre les pays, c’est la conscience de ceux qui décident, c’est la responsabilité individuelle de chacun, l’esprit citoyen de chacun. Et tout devrait provenir de ceux qui doivent donner l’exemple, c’est-à-dire les autorités. Tout le monde devrait éviter les déclarations fantaisistes contre tel ou tel. Il n’y a pas à dire j’ai, mais nous, tout le monde devrait dire nous sommes ou nous avons. Dans l’administration, le « je »  est  à bannir. C’est une équipe qui gère un hôpital, c’est l’équipe qui gère une épidémie.

Qu’ils sachent qu’il y a trois volets dans la riposte contre toutes les épidémies, le premier, c’est la surveillance, l’identification très précoce de tous les cas suspects ; le deuxième, c’est la prise en charge et le troisième volet, ce sont les activités à base communautaire.

Donc pour moi le plus important c’est le résultat qui compte mais chacun devrait faire un travail selon ses compétences, mais en disant aussi voilà mes limites, voilà ce dont j’ai besoin auprès des autres.

Entretien réalisé par Nassiou Sow

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